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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 15:01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 08:34

 

 

 

 

 

 

Quand je te regarde

Je ne te vois plus comme avant.

Avant que le temps, la tristesse, les souffrances

ne rident ton visage.

Avant qu'il ne te tasse encore un peu plus

tassée à t'en rapprocher du sol

et plus loin dans le fil de mes pensées...

m'indiquer l'ultime chemin

de celui qui touche la terre pour le ciel...


Je n'ai pas besoin d'attendre ton voyage celeste

pour te traduire mon amour attentif, 

fait d'actes d'une seule pièce

dans ce gigantesque théatre qu'est

La VIE.


Que vaudraient des fleurs sur une tombe, en guise de rachat d'une conscience brûlée par le remord ?


C'est ici et maintenant, que cela se passe

Et c'est au pays du présent que je  t'Aime.


Dans des rôles inversés et insensés

Je trouve et donne la juste mesure,

pour te protéger sans t'étouffer

te faire grandir même si diminuée


et puis...

Apaiser tes angoisses en taisant les miennes,

guider tes pas dans ce parcours tout de fragilité


Mais...

Accepter avec humilité mes limites.

Je ne peux pas tout pour toi

et parce que je ne peux pas tout porter,


il te faut

supporter ta réalité.


 

La mienne sera celle de continuer à t' aimer

à adoucir de ma présence tes peurs archaîques

face à l'idée du disparaître...


naître à tes 80 printemps

mourir aux 79 autres


jolie petite maman du mois de mai.


rien ne dure que dans l'instant.


soyons-y présents....

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 21:27

 

 

 

 

 

 

 

 

http://presencedamour.over-blog.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 14:33

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 15:00


Loin des vieux livres de grammaire,

  Écoutez comment un beau soir,
  Ma mère m'enseigna les mystères
  Du verbe être et du verbe avoir.


 
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
  Il est deux verbes originaux.
  Avoir et Être étaient deux frères
  Que j'ai connus dès le berceau.


 
Bien qu'opposés de caractère,
  On pouvait les croire jumeaux,
  Tant leur histoire est singulière.
  Mais ces deux frères étaient rivaux.


  Ce qu'Avoir aurait voulu être
  Être voulait toujours l'avoir.
  À ne vouloir ni dieu ni maître,
  Le verbe Être s'est fait avoir.

 

  Son frère Avoir était en banque
  Et faisait un grand numéro,
  Alors qu'Être, toujours en manque
  Souffrait beaucoup dans son ego.


  Pendant qu'Être apprenait à lire
  Et faisait ses humanités,
  De son côté sans rien lui dire
  Avoir apprenait à compter.


  Et il amassait des fortunes
  En avoirs, en liquidités,
  Pendant qu'Être, un peu dans la lune
  S'était laissé déposséder.

 
  Avoir était ostentatoire
  Lorsqu'il se montrait généreux,
  Être en revanche, et c'est notoire,
  Est bien souvent présomptueux.

  Avoir voyage en classe Affaires.
  Il met tous ses titres à l'abri.
  Alors qu'Être est plus débonnaire, 

IL ne gardera rien pour lui.

  Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit..
  Le verbe Être est tout en pudeur
  Et sa noblesse est à ce prix.


 Un jour à force de chimères
  Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
  Ils conjuguèrent leurs efforts.


Et pour ne pas perdre la face
  Au milieu des mots rassemblés,
  Ils se sont répartis les tâches
  Pour enfin se réconcilier.

  Le verbe Avoir a besoin d'Être
  Parce qu'être, c'est exister.
  Le verbe Être a besoin d'avoirs
  Pour enrichir ses bons côtés.

 Et de palabres interminables
  En arguties alambiquées,
  Nos deux frères inséparables
  Ont pu être et avoir été.


 Magnifique n'est-il pas ???

 

 

 

 


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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 18:08


















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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 16:11



Par Georges Didier

Être tenu(e) dans les bras. Être tenu(e) dans la parole. Et puis, suffisamment nourri(e), s'échapper pour explorer le désir.

Aller à la limite de ce qui est convenable.

Revenir.

Explorer à nouveau.

Fréquenter le vertige d'un désir trop éloigné du besoin d'amour, juste pour tirer l'élastique de la santé, juste pour voir jusqu'où ça peut aller.

Tomber malade, divorcer, souffrir, pour oublier qu'il va falloir revenir à être tenu(e) dans les bras et dans la parole.

Refuser ce conventionnel jusqu'à la marge du possible.

Le mépriser jusqu'à l'oubli de l'humain.

Fréquenter l'objet et s'y croire perdu.

Puis un jour de grâce, envisager la parole, ré-envisager le contact, revenir de la préhistoire, revenir de "là où je ne suis pas".

Commencer à voir où les blessures ont touché, où l'enfermement a failli emprisonner.

Se rappeler l'histoire et les histoires, voir la mort et les passions aimées, ces grandes captatrices de destin où s'imposait l'exclusivité mortifère.

Désir sans parole, désir sans la maille de l'amour exprimé, désir qui croyant chercher l'autre sans les outils pour le dire se perdait dans l'éloignement de soi.

Revenir à la communauté dans un impensable revirement.

Trahison de sa propre trahison.

Revenir au simple et au nourrissant : "je ne veux plus être exclu(e) de moi", "je peux dire mon besoin", "je peux dire mon désir", "j'ai besoin de paix".

Changer sans vraiment changer, juste envisager un instant, que l'autre ait pu contenir son exigence d'image idéale, dévorante et monstrueuse instance venue d'un autre âge qui n'entend plus que le besoin est dans un regard proposant du simple et de la liberté d'être.

Et cet autre qui tient dans les bras et dans la parole, sans exiger, permet de revenir. Remaillage de l'amour communautaire.

Cet autre pourrait être je.

Ah ! Pouvoir être tenu(e) pour pouvoir parler !

 

 

 

 


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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 14:34












envoyé par Emman_21. -





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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 16:50

4351359302_a8399fc542.jpg
La rétroaction :
" Elle permet de s'assurer qu'un message est bien compris
et qu'aucune distorsion ne l'a déformée
 entre son émission et sa réception.

On parle alors de
 communication bidirectionnelle "

----

Communiquer c'est Mettre en commun ...
c'est combattre l'enfermement
c'est lutter contre l'isolement
c'est croire en la solidarité

Mettre en commun
n'est pas obligatoirement  fusionner
mais...

partager
dialoguer
confronter
confirmer
infirmer
douter
croire
accepter
refuser.

" Penser pour inventer
pour découvrir du nouveau
pour frayer de l'inédit
pour imaginer de l'inouï
pour lancer des idées
insérer des germes "

------------

entre les pleurs,la pluie
les rires, le soleil
La vie dans ses intransigeances...
 continue
bon grès mal grès.

Les douleurs de l'âme
ne trouvent apaisement
que dans la délivrance
de tous ces temps d'errances.
La peine ne cessera de  couler dans nos veines
Et la joie sa copine vivra des  espérances du réel

" Heureux qui communique ?..."




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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 09:57

 

 

 

 

 

 

Ce fait d'être humain est une auberge.


Chaque matin, du nouveau.


Une joie, une déprime, une rancoeur,


ou une prise de conscience momentanée


surviennent tel un visiteur inattendu.


Accueille et reçois-les tous,


même si c'est une troupe de chagrins


qui vident violemment ta maison


de tout son ameublement.


Traite honorablement, pourtant, chacun de tes hôtes.


Il se pourrait qu'ils fassent place à quelque nouvelle joie.


La sombre pensée, la honte, la malice,


ouvre-leur ta porte en riant


et invite-les à entrer.


Sois reconnaissant à tous ceux qui viennent.


Car chacun t'a été envoyé

Comme un guide de l'au delà


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Jalaluddin Rumi


(poète persan du XIIIe siècle)

 

 

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