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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 11:17

 

 

 

 

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Le temps passé à espérer,à aimer puis à pleurer sur le vide qu'elle a enlacé

 

a fini par estomper les couleurs de ses espérances.

 

Elle a traversé de longs couloirs tapissés de ses sombres errances.

 

Elle s'est battue puis débattue pour ne pas s'avouer vaincue.

 

Elle a tenté de conjurer le sort en allant ,venant

 

partant, trépignant autour du cercle infernal de l'impossible.

 

Elle a découvert que rien ne peut se faire contre la volonté d'autrui

 

elle a appris que sans se résigner elle devait concilier

 

Convergences et divergences pour être dans la congruence.

 

Elle a compris que l'unité n'existe qu'en soi

 

Par cette cohérence qu'elle s'intime.

 

Elle s'est imposée  l'ordre dans le désordre de sa vie.

 

Elle redistribue lentement les cartes d'un jeu dont les règles imprécises s'invitent mystérieusement.

 

Elle décide de regarder droit devant

 

forte et enrichie de tous les couloirs au final ''

 

intiatiques"qu'elle a emprunté...

 

Comme le papillon, elle se sent, laborieusement....

 

pousser, de timides ailes...

 

 

 

 


 


 


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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:09

 

 

 

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L'homme doit voir que rien n'EST   vraiment,


mais que tout est toujours en train de devenir et de changer.


Rien ne reste immobile.


Tout naît,croît et meurt.


Au moment même où une chose atteint sa plus grande dimension,

 

elle commence à décliner.


La loi du rythme agit constamment.

 

Il n'y a pas de réalité.

 

Il n'y a , dans nulle chose,

 

de qualité qui dure,

 

de fixité ou de substance.

 

Rien n'est permanent que le changement.

 

L'homme doit voir que toutes choses naissent d'autres choses

 

et le renvoient vers d'autres choses,

 

action ou réaction constante,

 

apparition ou disparition,

 

construction ou anéantissement,

 

création ou destruction,

 

naissance et croissance

 

et mort.

 

Rien n'est réel

 

et rien ne dure

 

autre que le changement.

 

Pour pouvoir accepter ça,

 

nous devons nous perdre pour nous retrouver.

 

Nous devons perdre notre esprit

 

pour le retrouver.

 

                                                                                                 Léo Buscaglia

 

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 21:03

 

 

 

 

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Ce matin ,  tous assis au coin des amis pendant le temps du goûter.

 

Roméo 3 ans s'adresse à Jonathan :

 

Pourquoi tu es noir ?

 

Et voilà que sous mes yeux en toute simplicité

 

avec une déconcertante naïveté

 

se posait le grand débat  sur la guerre entre les hommes.

 

Question cruciale et interpellante  sur la... DIFFERENCE ...


une question de 3 ans d'âge , ne connaîssant  pas

la couleur obscure du racisme et de l'intolérance.

 

Roméo n'eut pas de réponse évidemment

car  Jonathan  pas préparé à être stigmatisé ,

se contenta de ne rien avoir entendu...

 

Ce n'était hélas ,pas le moment pour moi d'intervenir pour pouvoir tenter une

explication à l'un comme à l'autre ,

 

l'histoire des peuples , des civilisations, des cultures,des pays de leurs frontières.

 


des codes génétiques .....trop petits ces petits

 

Mais  plus simplement ,leur dire qu'il existe des couleurs de peaux,

blanche, jaune, noir ...avec un petit cours de géographie a l'appui et de fil en aiguille remonter dans l'histoire qui aplanit toutes les différences pour les transformer en richesses à partager...

 

de découvertes en découvertes.


Ouvrir l'espace de leur naissant et donc étroit regard.


Je ressentais un immense besoin de satisfaire sa demande ,sa curiosité  ainsi que celui de soulager l'embarras du questionné.

 

Je me suis alors dis et promis que je reviendrai sur cette notion complexe et délicate  à un moment donné.

 

avec des mots simples ,à leur portée je m'adapterai,

 

je tenterai modestement de faire germer une ptite graine de compréhension pour que l'un

 

comme l'autre et tous les autres bout de chou comprennent  que dans nos différences nous

 

avons  des points de ressemblances

 

ceux-là même qui nous constituent tous  HUMAINS.

 

Un regard sur la simplicité du questionnement

 

fut ma leçon du jour...reçue d'un enfant.

 

Merci à toi Roméo.

 


 


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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 21:51

 

 

 

 

 

 

 

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dans la douce matière

 

Délier en soi le fil de sa vie

 

découdre les coutures citracielles

 

Défaire l'ourlet abîmé

 

refuser de rapiécer

 

faire un joli revers

 

décaler l'ouverture

 

détruire l'excédent

 

Assembler les pièces

 

biais contre biais

 

ajuster, réajuster

 

avancer...

 

bord à bord

 

respecter le droit fil

 

attention aux décalages

 

sinon gare aux carnages...

 

boutonner tout du long

 

faire une échancrure

 

faufiler, surfiler

 

précaution, prévention...

 

ligne brisée, ligne ouverte , fermée

 

piquer,surpiquer

 

sans empoisonner

 

Amidonner amplement

 

mais pas exagérément

 

repasser lentement

 

défroisser , lisser, aplatir,

 

faux plis ?

 

faut pas ...

 

impeccablement  tissé

 

rien n'est ondulé

 

filer, rouler, enrouler , dérouler

 

dans les  fils  parfois suis  enmêlée

 

la tête m'en tourne

 

je me détourne puis m'en retourne

 

vous plaise ou vous déplaise

 

je trinque et lève le verre à soi

 

cocon , papillon,

 

légère bulle tiens

 

tissu cloqué

 

a-t-il brûlé ?


de clics en claques

 

je mets les voiles

 

et hop

 

rideau .

 

trait d'union

 

fait la force

 

de tréma a trépas

 

ya qu'un pas

 

j'y vais pas

 

je regarde ma bobine

 

je me souris

 

et oublie tout le gris

 

je ris

 

et je pense

 

"répit."

 

trop de repli

 

nuit

 

il fait jour

 

garde à vous?

 

fixe

 

présentez arme...

 

REPOS

 

 

 

 


 


 

 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 20:34


 

 

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Rien ne se voit d'elles

 

Elles suivent un chemin souterrain

 

empreintes de gravité

 

au fin fond de la profondeur

 

Dans l'absence et le silence des mots

 

Rien ne sert de dire, d'éponger, d'essorer

 

Car...

 

Ce qui ne fait que suivre un canal sinueux et hasardeux

 

ne peut trouver un aval heureux.

 

Larmes intérieures

 

C'est dans la plus grande des pudeurs

 

Que s'apprend le langage  des signes douloureux

 

du noueux,

 

qui se décode  et se délie

 

au fil

 

des joies, des rires

 

des sourires

 

et des clins d'oeil

 

que la vie par sa magie

 

veut bien nous

 

accorder...

 

De temps en temps,


au grés des  vents et des courants

 

tout ça pour ...

 

être dans le temps de l'avent

 

et se préparer

 

 

à l'après...

 

 

 


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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 08:38
 

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De m'exprimer... c'est la clé de l'authenticité,

 De me tromper... c'est un signe d'humilité,

De risquer... c'est un pas vers la liberté,

 De dire non... c'est un gage de d'affirmation,

 De m'isoler... c'est le seuil de l'intériorité,

 D'écouter... c'est l'itinéraire de la vérité,

 De m'interroger... c'est l'éclaircie de l'incertitude,

 De dire la vérité... c'est le miroir de la transparence,

 De m'émouvoir... c'est l'ouverture à l'émerveillement,

 De pleurer... c'est l'éclosion de la sensibilité,

 De rire... c'est l'apanage de la joie,

 De chanter... c'est le palliatif de la tristesse,

 De prier... c'est l'abreuvement à la source
 De pardonner... c'est l'ultime pas vers la libération,

 De remercier... c'est l'amorce vers la gratitude,

 De rêver... c'est l'ascension vers la réalisation.



Auteur inconnu

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 09:00

 

 


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Un être humain fait partie d’un tout que nous appelons
« l’Univers » ;

il demeure limité dans le temps et dans
l’espace.

Il fait l’expérience de son être, de ses pensées et
de ses sensations comme étant séparés du reste –

une sorte
d’illusion d’optique de sa conscience.
Cette illusion est pour nous une prison, nous restreignant
à nos désirs personnels et à une affection réservée à
nos proches.

Notre tâche est de nous libérer de cette prison
en élargissant le cercle de notre compassion afin qu’il embrasse
tous les êtres vivants, et la nature entière, dans sa
splendeur.
 

Albert Einstein.

 

 

 

 


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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 21:28

 

 

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De la parole et du vent qui tissez des tissus de mots

Au bout de vos dents, ne vous laissez pas attacher

Ne permettez pas qu’on fasse sur vous

Des rêves impossibles

On est en amour avec vous

Tant que vous correspondez au rêve que l’on a fait

sur vous alors le fleuve Amour coule tranquille

Les jours sont heureux sous les marronniers mauves

Mais s’il vous arrive de ne plus être

Ce personnage qui marchait dans le rêve.

Alors soufflent les vents contraires

Le bateau tangue, la voile se déchire

On met les canots à la mer

Les mots d’amour deviennent des mots couteaux

Qu’on vous enfonce dans le coeur

La personne qui hier vous chérissait

Aujourd’hui vous hait.

La personne qui avait une si belle oreille

Pour vous écouter pleurer et rire

Ne peut plus supporter le son de votre voix

Plus rien n’est négociable

On a jeté votre valise par la fenêtre

Il pleut et vous remontez la rue

Dans votre pardessus noir

Est-ce aimer que de vouloir que l’autre

quitte sa propre route et son propre voyage

Est-ce aimer que d’enfermer l’autre

Dans la prison de son propre rêve.

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent

Qui tissez des tissus de mots

Au bout de vos dents

Ne vous laissez pas rêver

Par quelqu’un d’autre que vous-même

Chacun a son chemin

Qu’il est seul parfois à comprendre

Femmes et hommes de la texture,

de la parole et du vent

Si nous pouvions être d’abord toutes et tous

Et avant tout et premièrement

Des amants de la Vie

Alors nous ne serions plus ces éternels

questionneurs, ces éternels mendiants

Qui perdent tant d’énergie et tant de temps

A attendre des autres, des signes

Des baisers, de la reconnaissance

Si nous étions avant tout et premièrement

Des amants de la Vie

Tout nous serait cadeau

Nous ne serions jamais déçus

On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même

Moi seul connais le chemin qui conduit

Au bout de mon chemin

Chacun est dans sa vie et dans sa peau

A chacun sa texture, son tissage et ses mots.

 

Julos Beaucarne

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 08:45

 

 

 

 

 

 

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J'ai remarqué très souvent combien il est émouvant

de penser le futur et tout autant de l'écrire.

Selon ce qui s'y profile

comme sources de

Joie

stress

angoisse

promesse

espoir.

Et lorsque le conditionnel s'en mêle

alors là !

points de suspensions

...

On retient sa respiration

Demain

je ferai,je serai,j'irai,

verbes d'état,verbes d'actions

si demain je pouvais

je ferai...,Je serai...,j'irai...

comme quoi !

demain n'est rien sans aujourd'hui qui l'écrit

et qui reste une projection toujours alléatoire.

Demain nous tend les mains,

Nous met au défi,

Nous invite à recommencer

en tentant l'autrement

et même si tout se trame dans un quotidien

Il n'est pas interdit d'y introduire

un brin de fantaisie

et si l'on ne peut pas rire de tout

alors

sourire de soi

de tout le dérisoire

bien accéssoire.

 Rester Présent à  l'appel

et après demain

et bien

on verra bien...

 

 

 

 

 

 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 09:23

 

 

 

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Plus on se crispe sur ce qui n'est pas, ou ne peut être,

plus s'enfle le torrent de nos souffrances,

le dévalement  de nos questionnements,

l'orage de diverses injustices,

l'éclair alors foudroie et paralyse notre raison

laissant seul se déchaîner nos passions.

Anéanti

on réfléchit

et l'on se dit :

Pourquoi ? comment ?

quel sens donné si sens il y à ?

Accepter ?

se faire une raison?...

Délier,délirer, dénouer ?

Puis comme un enfant capricieux,

épuisé d'avoir trop pleuré,

tout se calme ,

pour ne laisser apparaître qu'une évidence

celle de l'impuissance

à changer , dans l'immédiat ou durablement,

ce qui ne peut l'être.

Ce bouillonnement intérieur ne traduit que le vivant

qui cherche en soi

à se frayer un chemin

qu'à donner, un balisage, une indication , une orientation

sans entraîner une distorsion...

de l'esprit.

Dompter tous ces archaïsmes

qui peuplent

la part sauvage,animale

et instinctive de notre nature.

On voudrait se saisir de ce qui nous échappe

ce qui nous échappe oui...

et qui nous nargue presque.

l'invisible, l'impalpable, l'incompréhensible

ne se capture pas.

Leçon de choses

sans objet

voilà comment naît

l'abstrait...

 

 

 

 

 

 


 

 


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