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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 17:11



Les couleurs du souvenir
Comme celles de la vie
dis-moi, se délavent-elles avec le temps ?
Sont-elles ravivables ?
Elles jettent un voile, un filet
sur ma mémoire
dis-moi ?
pourquoi ?

 capturées elles laissent
filtrer,  s'échapper
l'indicible..

Je sais tout de
ton nom
ton prénom
  ta date...
celle de ta naissance.

Alors ...
 puisque ce jour ne peut se soustraire
comme de tout anniversaire
 prends le coeur de cette fleur
je m'y suis réfugiée .
invisible, pareille à toi.
ne  cherche pas
Sens.
tu y trouveras le simple parfum de l'éternité
celui  de mon Amour pour toi
ici symbolisé



 









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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 10:40






Je t'aime.

Laisse-moi te le dire au rythme des vagues,
le vent orchestrant leurs mouvements.
Je te prendrai dans mes bras, 
l'eau t'habillant telle une longue toge de soie.
Paré de mille caresses
je te transporterai au delà de tes rêves.
Enveloppé dans un manteau de vagues,
 je boirai ton souffle et
 t'emporterai pour un long sommeil brodé de milliers de rêves dans des abysses inconnus.
Chaque molécule d'eau te racontera les vagues, les courants,
 l'écume qui s'envole et vient se déposer comme un long rubans de dentelle sur la terre.
Je t'embrasserai pour atténuer ta peur
 et tous les fantômes de tous les temps te raconteront mon amour.
Je te raconterai ma main enserrant la coque du bateau,
 luttant contre le vent pour le maintenir à flot.
Regarde-moi,
 je sais que tu m'aimes quand tu plonges ton regard dans l'émeraude de mes flots.
Laisse-toi aller.
Viens!
J'effacerai toutes tes peines, toutes tes angoisses.
Viens! je suis ton amante,
 je suis la mer!

Mélodie






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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 15:10

 
Et passer pas à pas
A travers les âges;

Passer de bras en bras
Des femmes de passage

D'éclaircies en orages,
De rivages en naufrages,
Passer, repasser,
Attraper, rattraper,
Au vol,
Un baiser;

Malgré les doutes,
Malgré les peurs,
Coûte que coûte,
S'agripper au bonheur;

Recherches inlassables
Dans les houles incertaines
De la vie,
De ses métamorphoses.

Mendiants ou méritants
A l'affût de chacun,
Guettant l'autre,
Guettant l'être,
Inlassables recherches;

Amours idéales,
Idéales espérances,
Nous ne sommes qu'étreintes et
... mouvance...

Jean philippe Murati






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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 20:55



Douces émotions


Encres du coeur


Jaillissent, éblouissent


Puis ....


S'étalent,   se   d i l u e n t,  se délavent.

Le pinceau des mots

donne la nuance

et offre alors

des pastels

au goût de ciel

Doux, soyeux, cotonneux

qui tenteraient bien un amoureux

a étaler au rouleau   

ces encres qui...

sans faire tâche

feraient place et sans marge

à des espaces sans fin ni fond.

bel acte créateur

que ce songe défendu

Rendre vivant, vibrant

l'immatériel.

S'emparer et se laisser emporter

au large de ces belles émotions,

ces encres chinées

sans aucune ombre chinoise.

Offrir, s'offrir sans contorsion

 à la plus belle des  calligraphies

palpitante,   battante

qui  prend naissance et chemine

en nos coeurs.






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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 20:50




Comme des flots sans nom, sous un ciel sans orage


Et moi qui vois couler cette humble destinée

Au penchant du devoir, doucement entrainé.

Ces jours purs, " transparents", calmes et silencieux

Qui consolent du bruit, et reposent les yeux

Sans le vouloir, hélas, je retombe en tristesse.

Je songe à mes longs jours passés avec vitesse

turbulents, sans bonheur... perdus pour le devoir...

Je pense, o mon dieu qu'il sera bientôt... le soir

J'ai attendu...

J'attends...

et...

Je t'attendrai.

                                                                                     Lepoete
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 10:40








Il en va des silences

comme des saisons

tantôt froids

tantôt chauds

 parfois pleins, parfois vides

 tour à tour rassurants


                                            
  menaçants


caressants

arrachants

structurants

destructurants

enrichissants

appauvrissants

Des S

Qui serpentent dans la tête, le ventre, le coeur

S comme...

Sentiments

S comme...

Solitudes

S comme...

s 'y lance qui peut...



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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 07:50

 


Je voudrais pouvoir danser avec les mots,
avoir cette aisance majestueuse du verbe
qui se lie et se délie.

Suis-je moi ou suis-je mots ?

pour sûr une brune, les yeux pleins de brumes
le coeur qui enfle et désenfle quand...
d'obscures pensées pénètrent
dans l'antre de sa vie.

Que cesse ces bruits assourdissants de la douleur d'aimer dans l'imperfection de la vie.

 tu sais, J'ai parfois mal d'être terrienne

Je me sens d'un autre monde quand imperçue dans mon unité.

Ne voit-on alors que des morceaux de moi ?

Pourtant je suis pleine et entière

Je n'ai pas le coeur en dérive

puisque j' AIME

Et les gens qui m'entourent sont des bouquets d'amour

Mais ...

trop de bleus, trop de ciel orageux et de tristesse
dans ce bateau de la vie

j'ai souvent tangué, chaviré
au risque de me noyer.

OUi très tôt, trop tôt

initiée a la maturité.

Je suis née ridée

et paradoxalement !

je souris, telle une enfant au printemps de sa vie.

Je garde, intacte, ma capacité de m'émerveiller

des choses... les plus simples.

Je n'ai qu'à te contempler au coucher
tu contiens,   à toi seul, tant de promesses et d'espoirs.


 demain ...il fera JOUR.      

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 22:06





Du temps qui passe...
Du quotidien qui, si Tu n' y prend garde enlise et enkyste
Du souvenir qui s'estompe, se dilue et se regarde comme une photo jaunie
de tout cela
dois-tu
t' exiler
?
t'expatrier, ?
te déporter
?

dois-tu
te délester de ce trop plein de..la même chose ?

enchaîné  certes  tu l'es 
à tes petites sécurités
 ce sont tes cages dorées ou rouillées
 

qui peut pour toi mieux que toi ?


 avance d'un pas plus assuré.
sors  renforcé de tes   fragilités
ose
te  prêter et t'essayer aux tests de la voie des possibles
dans ce  grand labyrinthe qu'est la vie
te  cogner te heurter 
 chercher,  rechercher comment sortir de l'impasse et 
enfin  trouver  une issue  dans la voie du milieu.
 
attention !
ne fais pas se croiser la ligne verticale à celle de l 'horizontale 
elle te mettrait en croix
veille !
et que de ce

 centre émerge l' 
équilibre
  sauvegarde -le  sauvagement


et si tu es... né sous l'étoile de l'anxiété ...  parce que c'était écrit, 
 vois-y l'astre du désastre mais aussi de la grâce
 empresse-toi
tente 
le grand saut vers l'inconnu avant que l'équation fatale
trouve sa résolution sans ta contribution.

et puis,et puis
 
 dépêche toi  de vivre
 arrête toi  de dormir sur les lauriers roses
odorants, enivrants mais... paralysants.
 
 dépêche toi de courir
pour ne pas être rattrapé par le désordre des maux.

crois- tu  que  de la fragilité nait  la sensibilité ou
l'inverse  ???

 quoiqu'il en soit re garde  et fais le plein
d'éternité
sur l'éphémère du temps qui  file et se défile.
Alors
autorise toi , arrête de te censurer
et
gagne chaque jour quelques grammes de liberté 
Ne  te crois pas et ne  te vis pas '' conditionné et donc programmé''
hâte-toi de 
te défragmenter, te reformater 
va vite à la rencontre
de tous ces autres différents de toi
sans en être dérangé ,appeuré
tout en te laissant percuté ,bousculé, chahuté, déstabilisé.
  
   va aussi   au devant de ta liberté
  mais ...
anticipe sans te précipiter
sache l'apercevoir, la percevoir
jette tes ornières

vole tout simplement

et de deux battements d'ailes
à deux battements de paupières.
Ne  te laisses pas distraire de
ton
E S S E N T I E L

car je crois que.............

de ton attitude dépendra l'altitude.



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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 15:46




Caresse

Renverse

déverse

fertilise

enfante

submerge

apaise

nourrit

embaume

se passe de mot

mais pas de geste.

véhicule de l'AMOUR

c'est un aller et qu'importe le retour

c'est un véritable regard et beaucoup d'égards

C'est le soin de l'âme

C'est le souci de ne pas voir l'autre trébucher et se faire mal

C'est une main voir les deux qui s'offrent généreusement

pour accompagner et aider à traverser d'une rive à l'autre

C'est ......... que sais-je encore la liste est longue alors j'invite qui le voudra
 
à poursuivre la quête à durée indéterminée qui tente de
définir sans fin

LA  TENDRESSE en liesse que je laisse ici




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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 09:33

L





 J 'ai oublié le sens de la caresse qui m'effleure sans paresse

J'ai oublié la suave gourmandise d'un baiser

J'ai oublié l'intimité qui se conjugue à deux

J'ai oublié d'être dans le regard de l'autre

J'ai oublié le sens du Nous

J'ai oublié la quête du partage

J'ai oublié de penser  et tout se dilue, tout se délave, tout déteint

et dépeint une autre réalité;

POURTANT  !!!!!

Je sais que le temps passe, que le temps presse

Je sais que le chemin se dessine pas après pas

Et que se  bâtit  pierre après pierre l'édifice grandiose de notre vie

Tabernacle sacré qui contient tant et tant de secrets...

La vie bouillonne et déborde

Je sais qu'il faut donner des ailes a ses désirs sous peine de les voir se

fracasser au fin fond d'un immense précipice.

Je sais que le regard en arrière peut être cruel et si criant de vérité de

cruauté .

Cri sourd dans la nuit sans écho qu'offre un face à face inévitable.

Je sais que même au mi temps de sa vie il est encore temps et pourtant 

le coeur cabossé semble fonctionner au ralenti, semble grippé comme le

moteur gelé par le froid de l'hiver.

Je Sais il est l'heure d'enfin 


Me rappeler.
 









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